Tout quartier est un espace social dans lequel vivent, travaillent et s’épanouissent des familles, il doit donc concilier urbanité et humanité et prendre en compte les usages et modes de vie des «habitants» au sens large (qui y logent, y vivent ou l’utilisent).
Un éco-quartier comme l’Ancre de lune ne peut se limiter à la seule problématique environnementale, mais doit contribuer à améliorer la vie des habitants et des usagers, à rendre la ville «aimable et désirable», afin de combattre tout sentiment de déclassement, de relégation ou d’exclusion.
Ouvrir des perspectives d’épanouissement pour tous nécessite de mettre en mouvement plusieurs dynamiques : sociales, économiques et culturelles.
Une dynamique sociale et économique
La dynamique sociale est au cœur du projet. Elle vise à favoriser le «mieux vivre ensemble», en développant les mixités sociales et générationnelle, en mettant en synergie des fonctions urbaines jusque-là trop diversifiées. Ainsi plusieurs structures sont projetées dans l’éco-quartier : une maison de la petite enfance, un pôle social accueillant une association d’aide à domicile, une maison médicale pluridisciplinaire et une résidence sociale ouverte aux jeunes de 18 à 30 ans (travailleurs, apprentis, étudiants ou familles monoparentales).
L’enjeu majeur pour la commune est de réussir, grâce à ce nouveau quartier, à renforcer concrètement le sentiment d’utilité pour l’ensemble des habitants. C’est dans ce sens, par exemple, que les enfants des nouveaux arrivants seront accueillis dans les écoles extérieures au quartier, afin de favoriser leur intégration comme celle de leurs parents.